Jardim Botanico

 
Sous un temps humide et chaud, entouré de verdure et accompagné d’une odeur fraiche de terre, O Jardim Botânico nous accueille.
2000 espèces de plantes et près de 9000 arbres nous entourent : allées de palmiers, pousses de bambou gigantesques, nénuphars géants et papillons multicolores. C’est ici que nous reçoit M. Liszt Vieira, directeur du jardin, pour nous en apprendre plus sur son établissement et sur sa vision de la nature au Brésil.  
 
Ce jardin a été créé en 1808, sous les ordres du roi Jean VI, lorsque le Portugal fut envahi par Napoléon. Il est de nos jours pris en charge par le Ministère Fédéral de l’Environnement. De nombreuses entreprises permettent  de subventionner son entretien, comme une bijouterie qui finance celui du département d’orchidées.
List Vieira considère sans fausse modestie que ce jardin est  « le plus grand jardin botanique d’Amérique latine ». En effet, il s’étend sur 137 hectares et est entretenu par 204 employés.
 
 En plus d’être un simple jardin, celui-ci à d’autres fonctions : c’est un lieu d’éducation, de recherche et de culture
On y forme des professeurs à la botanique, des étudiants de master 2 et de doctorat et on y accueille des élèves d’école primaire.
Les scientifiques du jardin sont en contact avec le monde entier, ce qui leur permet de compléter leurs collections.
Le parc propose aussi des expositions photographiques et musicales et une scène où sont représentés des pièces de théâtre et des concerts.
 
Le parc est très fréquenté. En effet, il reçoit près de 800 000 visiteurs, dont seulement 20 % d’étrangers ce qui montre que les brésiliens sont très attachés à l’environnement et à la nature. De plus, l’hymne national brésilien parle de la nature, en opposition avec les autres pays d’Amérique latine, qui eux chantent la guerre. M. Vieira confirme que « la conscience du brésilien est centrée sur la nature ».

D’ailleurs, la déforestation est en baisse depuis quelques années car elle est contrôlée par le gouvernement. Malgré cela, des paysans d’Amazonie poussés par la nécessité déforestent par petite passerelle leur foret en pratiquant la culture sur brulis.
 
Ce lien fort avec la nature se reflète même dans le nom « Brésil », qui vient d’un arbre, le Pau Brasil dont la fibre ecrasée permet de fabriquer une teinture de couleur « braise » d’où le nom Brasil.
 
 
 

Plus de photos :
 
 

Ecrit par Karina, Cassandra, Inès et Camelia
Photos : Mariana
 
 

5 commentaires:

  1. Super article et magnifiques photos profitez un Max de ce voyage. C'est une super expérience !
    J'attend les prochains articles avec impatience ...=D

    Amel

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  2. Chouette reportage! Un article agréable à suivre. De très belles photos accompagnent votre article. Je suis surpris par l'affirmation de la baisse de la déforestation industrielle grâce au contrôle effectué par le gouvernement; en plus à suivre le discours du directeur du Jardin on a l'impression que ce sont les indiens qui continuent à brûler la forêt comme s'ils étaient les seuls responsables à blâmer, est-ce que ce n'est pas leur faire porter le chapeau? Vous rencontrerez d'autres points de vue bientôt et vous aurez plus de renseignements par la suite là-dessus vu votre programme de découvertes... c'est vraiment intéressant de vous lire en tout cas.

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  3. Très beau blog, très grande chance que vous avez de pouvoir visiter ce merveilleux pays, je suis français et y habite depuis quelques années. j'ai lu votre article, c'est très bien écrit, mais peut-être ne prenez pas pour acquis ce qu'on vous raconte, quand je lis "D’ailleurs, la déforestation est en baisse depuis quelques années car elle est contrôlée par le gouvernement. Malgré cela, des paysans d’Amazonie poussés par la nécessité déforestent par petite passerelle leur foret en pratiquant la culture sur brulis.", je saute en l'air. Ici quand ça va pas, on a tendance à accuser les petits. Non, la déforestation elle est surtout le fait des grandes exploitations (qui peuvent appartenir à des étrangers d'ailleurs) de bois, de viande, de soja, etc... les petits c'est une "chiure de mouche" par rapport aux dommages causés par les énormes fazendas de centaines de km2. Par ailleurs c'est vrai il a été mis en place un système de contrôle de la déforestation par satellite, mais la déforestation elle-même n'a pas reculé, c'est le rythme de sa progression qui s'est réduit (mais hélas qui reprend actuellement). A ce porpos vous auriez dû aller voir La Folha de Sao Paulo au lieu de Globo, vous auriez eu un point de vue un peu plus large.
    Merveilleux également d'avoir vu Paulo Jobim, une des plus grandes inventions du Brésil est la bossa-nova, malheureusement un tantinet oubliée maintenant, mais vous pouvez le remarquer maintenant que vous y êtes Brésil et musique, ça ne fait qu'un.
    Bon reste de voyage, travaillez bien et amusez vous et quand ce sera possible venez travailler ou faire des études ici.

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  4. Voilà qui fait rêver. On a encore quelques années de travail à Eluard ...

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  5. BELLE PHOTO, LA RELEVE FAIT DU BON BOULOOT !!!

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